sábado, 21 de dezembro de 2013

no mundo global [competitivo...?] da (des)educação e da desonestidade intelectual (!)... condamnée pour avoir plagié le mémoire de son étudiant... no le monde...!

"La sanction est rude : les magistrats du tribunal correctionnel de Paris ont reconnu, le 19 décembre, Christine Marchal-Sixou coupable de plagiat, plus précisément de « contrefaçon d'une œuvre de l'esprit », le mémoire en odontologie de Samer Nuwwareh, un de ses étudiants en master, à la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse.

Lire : Une affaire de plagiat secoue la faculté dentaire de Toulouse

Elle est condamnée à 5 000 euros d'amende, 20 000 euros de dommages et intérêts au titre du droit de paternité et d'indemnisation du préjudice moral et, surtout, au retrait de sa propre thèse, à la destruction de tous les exemplaires et à l'affichage de cette décision de justice, pendant un mois, dans les locaux des universités Paul Sabatier, de Toulouse, et René Descartes, à Paris.

PRIVÉE DE SON TITRE DE DOCTEUR ?

Si le jugement est confirmé en appel, ses conséquences sont particulièrement dures, puisqu'il pourrait priver Mme Marchal-Sixou de son titre de docteur, donc de son poste de maître de conférences à Toulouse, ce qui compromet son avenir professionnel universitaire.

Les juges ont établi l'ampleur des reprises et constaté l'absence de toute citation du nom de Samer Nuwwareh dans la thèse soutenue, le 19 décembre 2006, par Mme Marchal-Sixou. Ils ont considéré comme particulièrement inacceptable cette « contrefaçon commise dans le cadre d'un travail portant sur le thème de l'éthique médicale ».

SON MARI RELAXÉ

Le mari de Mme Marchal-Sixou, Michel Sixou, doyen de la faculté dentaire de Toulouse et directeur du laboratoire dans lequel son épouse avait mené ses recherches avec M. Nuwwareh, est, lui, relaxé du chef de complicité de contrefaçon.
Le tribunal s'étonne bien « du contexte dans lequel les emprunts ont été effectués, puisqu'il ressort du dossier que Samer Nuwwareh n'a été pris en stage, par Michel Sixou, qu'afin de travailler dans le domaine de recherche de son épouse » et que « M. Sixou n'ait à aucun moment mis en garde son épouse des emprunts qu'elle effectuait ». Néanmoins, « ces éléments relèvent de l'éthique et de la déontologie et ne caractérisent pas une complicité au sens pénal », concluent-ils."


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